Ubuntu : la rançon du succès

25 avril 2008

Le héron robuste vient juste de sortir de l’eau. La figure de proue des distributions orientées «Desktop» file aussi sûrement que l’oiseau échassier vers un n-ième succès.

Force est de constater que la distribution populiste tient pour le moment son pari. Arrachés en douceur de leur système d’exploitation privateur, des anciens damnés de l’informatique viennent progressivement grossir les rangs de la communauté orange.

Cependant, Ubuntu va devoir encore cravacher pour satisfaire à ses ambitions. Corriger le bug numéro 1 n’est pas une tâche aisée ; le tout puissant Microsoft continuera d’employer les moyens les plus brutaux pour empêcher l’ascension légitime du logiciel libre. Les coups de boutoir crapuleux de la firme ne cesseront pas d’alimenter la presse informatique dès demain matin…

Passons. Aujourd’hui, je veux bien sûr partager avec mes lecteurs la satisfaction, la joie (disons l’euphorie) fournies par la sortie d’une des plus belles distributions GNU du moment. Mais je souhaite également exprimer un avertissement. Je l’adresse aux nouveaux venus du logiciel libre, à tous ceux qui commencent à le découvrir ou qui souhaitent le connaître.

Lecteur assidu des forums d’Ubuntu, j’en apprécie tout particulièrement l’atmosphère chaleureuse, la richesse des propos échangés et la générosité des intervenants. J’aime ma communauté. Même si parfois, plusieurs de ses membres semblent s’égarer. Avez-vous remarqué le comportement étrange qui tend à habiter certaines âmes ?

Jugez-vous même. Ces extraits, bruts de décoffrage, proviennent tout droit des forums francophones de la célèbre distribution :

  • «Non moi je vous conseille de passer à Opera qui en passant en plus d’être rapide possède de nombreux plugin fort sympathique.»
  • «Non, Opera n’est pas du code « libre », mais Firefox sponsorisé par Google l’est-il vraiment ?»
  • «Sinon pour répondre à la question, j’ai laissé tombé Firefox pour Opera. Pas parce que j’aime pas Firefox, pas parce qu’il ne respecte pas à 100% les standards CSS, mais juste parce qu’il est trop long à charger ! C’est tout.»
  • «je viens de tester excel2007 ca marche pour moi
    ca vaut la peine de filer quelques $ a codeweavers»
  • «ouais, sauf que les logiciels libre c’est bien gentil, mais à partir d’un certain niveau ça remplace pas les logiciels proprio.»
  • «Qu’est ce qu’on s’en fout que c’est pas libre. Y’a plein de choses qui ne sont pas libre de toute façon»

Ces réflexions sont souvent en relation avec des softs comme Opera, Microsoft Office, Photoshop ou encore Skype. Les défenseurs de ces logiciels propriétaires arguent que la performance et le bon fonctionnement d’un outil prime sur sa liberté. Ainsi, certains utilisateurs ne semblent concevoir «Linux» (comme ils aiment à l’appeller) que comme un gros «freeware» gratuit, avec bureau 3D intégré. Ils ont déjà oublié les vices du logiciel privateur ! A quoi bon propulser Ubuntu dans la sphère très restreinte des OS populaires, si les libertés établies par la Free Software Fondation s’effaçent au profit d’un sens pratique douteux ? Je voudrais que les nouveaux venus prennent le temps d’y réfléchir. Pour cela, ils disposent d’un matériel conséquent : le site du projet GNU, les conférences de RMS

Bien sûr, nous n’avons parfois pas d’autre choix que de faire une entorse aux principes. Il est concevable d’utiliser un logiciel qui n’existe pas encore sous licence GPL quand il est nécessaire au bon fonctionnement de notre ordinateur.

Seulement, il faut avoir conscience de ce que l’on fait. Savoir distinguer ce qui est libre sur notre machine, de ce qui ne l’est pas. Comprendre quelles libertés l’on perd quand l’on installe un logiciel tiers. Etre pragmatique, certes, mais ne pas se leurrer.

Bonne chance aux nouveaux arrivants ! Profitez-bien de Ubuntu Hardy Heron. Une distribution magique.

14 Réponses to “Ubuntu : la rançon du succès”

  1. llaumgui said

    Billet très intéressant et très réaliste. Ubuntu à trop vouloir concurrencer Windows a récupéré quelques mauvaises manie de ses utilisateurs.

    De plus à trop mettre de propriétaire dans Ubuntu, les gens finissent par plus voir la différences… c’est pour ça que pour moi Ubuntu n’est pas une distribution Linux libre.

  2. illovae said

    Qu’est-ce que tu veux ? C’est comme ça !
    Je passe pas tellement de temps sur le forum, mais beaucoup sur irc et sur le canal francophone #ubuntu-fr sur le réseau freenode.
    Combien de fois voit-on des gens débarqué : « hé comen ke jfé pour mettr le buro 3d ?!?! »

    Pas plus de critiques que ça de ma part, juste évidemment, avec la renommé d’ubuntu, on se retrouve avec un nouveau public, qui ne vient pas vers le Libre pour les mêmes raisons que nous (ou la pluspart d’entre nous). Je me souviens encore avoir été sous ouin ouin et lire dans mon internet exploder la GPLv2 : quelle révélation se fût pour moi… Quelques jours plus tard je me retrouvais sur un système totalement (ou presque) libre.

    On est loin des temps où quand tu débarquais sous GNU/Linux si tu voulais t’en sortir, il fallait lire et être bien motivé. Le côté non user-friendly devait surement y être pour beaucoup dans notre prise de conscience. Un devel ne fait pas un logiciel pour qu’un maximum de gens l’utilise. Il le fait d’abord pour lui et ses potes, si d’autres gens veulent l’utiliser et contribuer tant mieux, au nouveau venu de s’adapter.

    Je m’égare un peu mais c’est manière de dire que la facilité d’utilisation, d’installation, du tout clef en main doit amener les plus anciens à de nouvelles stratégies afin de sensibilisé les plus jeunes, les moins avertis sur l’intérêt inaltérable du Logiciel Libre. Mais déjà mon raisonnement va à l’encontre des habitudes : c’est au nouveau de s’adapter, de se documenter, et non aux anciens de faire un quelconque prosélitisme du Libre.

    Quoiqu’il en soit, ubuntu est une distribution résolument tourné vers ce nouveau public, mais la plus grande majorité amha a bien conscience des réalités et de la nécessité d’avoir un code ouvert. En tout cas je l’espère…

  3. Jérémy said

    Je pense que tu vois le mauvais côté des choses.
    Opera est un bon logiciel, je l’ai utilisé souvent. Maintenant, je préfère Firefox (qui n’a que de libre la disposition de son code, entre nous…). Maintenant, il y a des situations ou une société ne peut pas faire de libre (c’est le cas d’Opera qui perdrait tout bénéfices sur leur navigateurs pour machines « exotiques »).
    De même, il y a des gens qui ont besoin de Office 2007 (il y en a très peu, certes mais il y en a) et qui l’achètent.
    Je pense que Microsoft a donné une mauvaise image du logiciel propriétaire: un logiciel qui vous contrôle, vous surveille et vous limitte. Maintenant, je pense que tous les petits éditeurs de Sharewares par exemple, qui vivent de ça je trouve ça normal que les logiciels soient propriétaires (déjà que le piratage de shareware est très très commun, si en plus on l’autorisait en le rendant libre…).

    Personellement, je vois la liberté du logiciel comme une « fonctionalité » comme une autre du logiciel. Une fonctionalité que je considère comme très importante car elle m’assure la sécurité, l’intéropérabilité et la confiance. C’est pour ça que j’ai choisi Linux.

    Mais il existe des logiciels propriétaires intéropérables, sécurisés et de confiance, alors oui, on peut pas en être sûr à 100%, mais il y a tout de même des choses qui ne trompent pas (personalité de l’auteur, entreprise respectueuse…).
    Entre un logiciel libre et un logiciel propriétaire équivalent, choisir le libre est le mieux, il est d’ailleurs très souvent superieur. Entre un logiciel propriétaire en lequel j’ai confiance (il n’ya pas énormément de boites qui ont les moyens de résister à des attaques en justice pour non respect de la vie privée 😉 ) qui apporte une énorme fonctionalité dont j’ai besoin et un logiciel libre qui n’apporte pas cette fonctionalité, le choix est fait: le propriétaire (si j’arrive à le faire tourner sous Linux cependant).

    Maintenant, oui, si tous les logiciels étaient libres, ce serait bien mieux. Mais ce n’est pas possible, c’est pas une raison pour boycotter ces logiciels qui, je le rapelle font vivre des développeurs parfois talentueux qui n’ont pas le choix sur la licence.

    My 2 cents

  4. pocketjpaul said

    J’ai oublié de le dire, mais vous aurez compris ma pensée, qu’on peut être pro-libre et ne pas cracher sur le propriétaire.

  5. Cartman150 said

    Rien de nouveau dans ce que tu dis, malheureusement.

    Tout les petits nouveaux qui ont rejoint le fabuleux monde de GNU/Linux (y compris moi) l’ont fait soit par curiosité, soit dans un esprit « open source », c.a.d. qu’ils vont là où ça marche le mieux sans savoir quelle philosophie se cache derrière le logiciel libre.

    Le problème vient de la communauté qui d’après moi ne répand pas assez (voir pas du tout) la bonne parole de RMS et en général on se contente de dire « le libre c’est mieux paske ca marche mieux ».

    A titre personnel, jamais personne ne m’a parler de la philosophie du LL dans la communauté alors que je n’étais encore qu’un newbie, j’ai finis par la découvrir un peu par hasard.

    Si jamais Windows devient un meilleur OS que GNU/Linux et que en plus il devient gratuit (haha) je parie que 80% des utilisateurs de GNU/linux retourneront dans les griffes de Bilou sans trop se poser de questions.

    Bref si on veut que le LL gagne, il faut sensibiliser les débutants (et le autres) à la philosophie du libre, il y a peu de chance qu’ils la découvrent tout seul, or un utilisateur de GNU/Linux qui ne se préoccupe pas de sa liberté fait peut être grossir les chiffres mais ne servira en rien à la guerre qui nous oppose au logiciel propriétaire.

    ps : on dirait que je suis le premier à poster sur ton blog, j’ai gagné quelque chose? ^^
    [Note de Zitrouille : désolé, j’avais activé la modération a priori…]

  6. tenshu said

    Je suis tout à fait d’accord avec cette analyse, je suis à 200% derrière toi.
    C’est pour toutes ces raisons que, comme RMS l’a suggéré, j’ai adhéré à l’APRIL : http://www.april.org/.

    Sans être extrémiste non plus, j’apprécierais que certains soft soient disponible sous linux même si ils ne sont pas libre.

    Tout simplement par ce que concernant les logiciels comme ceux de chez Macromedia/Adobe cela tient d’une ligne politique clairement anti-linux. Tout est fait pour garder l’utilisateur et dans ce cas le professionnel, sous un OS privateur de liberté.

    En ce moment même j’utilise Photoshop sous wine sinon je serais sous windows, car j’ai besoin de ses fonctionnalités avancés.

  7. Johnny Cash said

    « privateur », « RMS », « distribution populiste » (de nos jours, « Linux (comme ils aiment à l’appeller) »…

    Tout le champ lexical de l’intégriste du libre est bien là.
    Bravo.
    Je te mets 18/20.

  8. Cartman150 said

    Une remarque en passant : tu dis d’Ubuntu que c’est une distribution GNU, alors que c’est une distribution GNU/Linux. L’expression « distribution GNU » ne s’applique qu’aux systèmes d’exploitation ayant comme noyau Hurd.

  9. Snowangelic said

    Bonjour,

    j’intervient aujourd’hui sur ce blogg pour répondre à Zitrouille et me faire peut-être l’avocat du diable.

    Je suis utilisateur de linux depuis environ 5 ans, et c’ets devenu au fil du temps mon système d’exploitation principal, puis presque exclusif. J’utilise sur mon ubuntu actuel quelques logiciels propriétaires :
    – Skype (discussion audio)
    – Matlab (logiciel de calcul numèrique)
    – driver divers (carte WiFi et HAL)
    Tout le reste se fait à partir de logiciels libres.

    Et je défend mon droit de préférer, parfois, des logiciels propriétaires aux logiciels libres. Je défend finalement ma _liberté_ de choisir ce qui me convient le mieu.

    Malgré tout, j’utilise une immense majorité de logiciels libres. Pourquoi ?

    Par ce qu’ils sont libres ? NON : je ne suis pas codeur (en tout cas pas capable de modifier le code d’un vrai logiciel et tout). je ne suis pas artiste, pas traducteur. La seule chose que je sois capable de faire, et que je fais régulièrement, c’est faire des bugs report sur les launchpad etc. Et, il fait bien avouer que ce n’est pas la tâche la plus exitante de ma journée, en d’autre termes c’est chiant. Par conséquent, je n’ai strictement rien à foutre que le code du logiciel soit lire et que je puisse le regarder/modifier. Ca ne change _rien_ pour moi en tant qu’utilisateur. ce n’est pas pour ça que j’utilise des logiciels libres.

    Si j’uilise des logiciels libres, c’est tout simplement et exclusivement par ce qu’ils sont _meilleurs_. Linux est plus joli, plus rapide, pus stable et plus customisable que Windows ? OUI => j’utilise linux. Amarok est pour moi aujourd’hui le meilleur logiciel de lecture de musique toute plateforme confondue, donc j’utilise Amarok. On peut faire la même comparaison pour énormément de logiciels. Par contre, j’estime que Skype m’offre plus de facilité et une meilleure qualité de service que Wengo. Que les logiciels de calcul libre de linux (SciLab et Octave) sont moins performants que Matlab, dont j’utilise Matlab.

    Linux veut conquérir le marché du Desktop,et il est en train de le faire tout comme Firefox est en train de conquérir le marché des navigateurs. Les utilisateurs, la plus part d’entre eux, et moi en premier, ne mettent pas « est libre » comme critère de choix d’un logiciel. Ils prennent le meilleur, et, si c’est payant, ils le crackent.

    Tout ceci pour montrer que finalemen on ne peut pas imposer le libre par le libre pour le libre. Si je commence par chercher sur framasoft maintenan que je cherche un logiciel, c’est simplement par ce que l’expérience me montre que la pluspart des logiciels libres sont plus performants que leur équivaleents.

    Quand j’entend parler de logiciel libre de qualité, j’entend trop souvent parler de libre. Pas assez de qualité, alors que c’ets ce que tout le monde recherche avant tout. Seriez vous aujourd’hui sous linux si ce dernier avait été instable/lent/rigide ? je ne le pense pas, même si le code source avait été publié.

  10. Jérémy said

    @Snowangelic
    Je suis tout à fait d’accord avec toi. Sauf que le fait qu’un logiciel soit libre t’apporte la sécurité, l’intéropérabilité (très important ça!) et la confiance.
    Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’un logiciel propriétaire ne peux pas respecter ces 3 critères. La plupart des boulangers ne donnent pas leurs recettes, mais n’empoisonnent pas pour autant leurs utilisateurs. A contrario, les producteurs de cigarettes rendent leurs utilisateurs dépendant.
    Dire que Libre = Bien, Propriétaire = Mal, c’est tout faux: Je ne considère pas Firefox comme un logiciel qui incarne la philosophie du libre, et pourtant je l’utilise. Je joue à des jeux vidéos qui n’aurraient jamais existés si ils étaient libres (« Bonjou monsieur l’investisseur, je vais développer un jeu vidéo, il sera libre donc librement distribuable, j’aurais besoin de x millions d’euros »).

    Le monde n’est pas tout blanc ni tout noir, il est plein de nuances de couleurs. 🙂

    Cependant, quelque chose qui à mon gout doit être toujours ouvert, c’est les protocoles de communication, on doit pouvoir contrôler les informations que notre machine transmet à d’autres machines.

  11. BnouK said

    Je ne suis pas d’accord, ou du moins loin d’être aussi extrémiste. Je me considère comme libriste convaincu, GNU/Linuxien depuis plusieurs années déjà.
    Evidemment, je ne nie pas que le cas existe de ces gens qui considèrent Linux comme un « freeware » bien utile pour éviter quelques frais, sans toutefois adhérer ou bien comprendre la philosophie associée. Mais il ne faut pas non plus oublier non plus, qu’adhérer au libre, comme tout, implique des sacrifices. La liberté a un prix, ne dit-on pas.
    Il se trouve que je suis amené à utiliser pendant plusieurs heures chaque jour, un navigateur web. Mes exigences vis à vis de ce navigateur étant devenues plus précises, je me suis rendu compte que Mozilla Firefox ne convenait absolument pas à mes besoins. Des besoins qui se trouvent satisfaits par l’utilisation du navigateur Opera, bien sûr non libre.
    Que j’aimerais plutôt avoir à utiliser un navigateur libre m’apportant le même confort qu’Opera. Malheureusement, à ma connaissance il n’en existe pas.
    Dois-je alors sacrifier mon confort de navigation, en utilisant un Firefox qui ne correspond pas à mes besoins, un logiciel libre certes, mais qui ne m’intéresse pas ? Je ne pense pas.
    Bien sûr, puisqu’il s’agit d’un logiciel libre, je pourrais m’amuser à traficoter le code de Firefox, à implémenter les fonctionnalités qui m’intéressent, à retirer celles qui m’embête… Je n’en ai pas le temps ni les moyens.
    A partir de là quel est mon choix ? Devoir me résoudre à utiliser un logiciel libre par conviction ? J’ai la conviction que nous polluons chaque jour un peu plus notre planète, dois-je me restreindre à acheter des yaourts dont les pots sont entièrement recyclés, et dont le lait est issu de vaches qui n’auront jamais été stressées ? Dans l’idéal, oui, si cela ne contribuerait pas à vider mon portefeuille, ou à me faire perdre bêtement du temps pour trouver le produit qui correspond tout à fait à mes critères, qui n’existe d’ailleurs peut être pas, je le ferais.
    Le choix d’un logiciel revient peu ou proue à la même chose. La liberté est un argument pour beaucoup, plus ou moins important selon les gens, mais on ne peut pas exiger qu’il prime sur tout.

  12. Raminagrobissator said

    Bonjour à tous,

    Où est la liberté lorsque l’on se contraint à respecter une éthique nous obligeant à utiliser des logiciels libres plutôt que des logiciels « propriétaires » qui sont parfois (souvent ?) meilleurs ?

  13. Zitrouille said

    Merci à tous pour vos commentaires constructifs.

    Vos réactions, de nature assez différentes selon vos sensibilités, sont intéressantes.

    La plupart d’entre vous ont bien compris les enjeux de la liberté du logiciel, et présentent une vision lucide de la situation. Ensemble, nous pourrons faire bouger les choses. Et dans la bonne direction.

    Tandis que d’autres (plus rares) se trouvent, à mon sens, déjà de l’autre coté de la barrière. Je ne prétends en aucun cas être un donneur de leçons. Toutefois, vous aurez à de nombreuses reprises l’occasion de constater que vous avez eu (au moins en partie) tort.

    Je me contenterai, pour le moment, de donner des liens vers deux articles parus très récemment sur le Planet Libre, parfaitement en adéquation avec mes propos, et qui pourront en intéresser plus d’un :

    http://ubunteros.tuxfamily.org/spip.php?article174
    http://www.daemontux.org/?q=node/21

    Cordialement, Zitrouille.

  14. […] L’arrivée de nouveaux utilisateurs sur les forums et les salons de discussions amène alors bien souvent de nouveaux points de vue. Ainsi, il n’est pas rare que des utilisateurs expérimentés soient irrités par des comportements surprenants ; le plus visible d’entre eux étant l’addiction aux logiciels privateurs de libertés. […]

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